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10/06/2006

En librairie

 

01/06/2006

A 24: Je reste POUR, pour des raisons de sécurité routière

J’ai pris bonne note des dernières réflexions de notre collègue Maire de Beaucamps-Ligny. Frédéric Motte rappelle que " seul le développement économique de notre secteur ouvre des perspectives d’emplois de proximité pour nos populations. De même, seul ce développement peut nous garantir à court et long termes des ressources fiscales pour nos collectivités locales. Seule la création de nouveaux axes peut éviter l’engorgement croissant de nos routes ". Et de poursuivre : " Qu’on le regrette, ou qu’on s’en accommode, un constat objectif et un diagnostic réaliste de la situation et des perspectives de l’état du secteur du transport montrent que le routier sera encore pour de très nombreuses années largement dominant dans le transport des marchandises. Ce constat n’empêche bien évidemment en rien la recherche et le développement de solutions alternatives. Mais ne laissons pas croire que le fluvial, par exemple, pourra tout solutionner dans notre métropole. L’enjeu aujourd’hui est de parvenir à fluidifier nos axes métropolitains, engorgés, entre autre, par des camions de transit assurant la liaison entre l’Europe du Sud et les ports du nord de la Belgique et qui n'ont rien à y faire ". En conclusion, Frédéric Motte précise que " cette fluidification du transit sur la métropole est un impératif pour favoriser l’implantation et/ou la survie des activités économiques autour de nos axes routiers, déjà lourdement handicapées par les encombrements récurrents. Elle est aussi impérative pour garantir le développement de nos communes péri-urbaines et éviter qu’elles ne soient plus que des villes dortoirs avec les bouchons quotidiens que nous connaissons déjà ". Il suggère d’offrir une gratuité du tronçon de l’A 26 pour les camions. Cela les inciterait à utiliser cette autoroute sous fréquentée, tout en leur permettant de rejoindre les ports du nord. Cette idée n’est pas totalement nouvelle mais elle constitue un point supplémentaire dans le débat. Pour autant cette disposition peut-elle raisonnablement nous interdire un axe de contournement de l’agglomération lilloise ? Je ne le pense pas pour des raisons de sécurité routière qui je le rappelle, figurent dans le cahier des charges de l’Etat au sujet de l’autoroute nouvelle au même titre que l’amélioration de l’offre de transport existante, que l’offre d’un itinéraire alternatif à l’A1 et le fait de placer Amiens et la Picardie sur un nouvel axe d’échange tout en offrant à Lille et au Nord Pas-de-Calais une nouvelle ouverture sur la façade maritime. Nous pourrions attendre de celles et ceux qui s’opposent aujourd’hui à l’A 24 avec des arguments "anti-autoroute" qu’ils prennent des positions claires contre les camions. C’est ce que vient de faire l’écologiste Dominique Plancke en se positionnant contre l’utilisation de la VRU (Voie Rapide Urbaine) par les camions et notamment tous ces "affreux" camions belges et hollandais. Il n’ose pas encore dire qu’il faut interdire les camions étrangers sur les autoroutes françaises. Mais ne le penserait-il pas ? Faut-il dès lors leur interdire le territoire métropolitain ou leur proposer une alternative autoroutière, sachant que les autres alternatives ne sont pas opérationnelles aujourd’hui et ne le seront pas demain matin. Face au caractère accidentogène des autoroutes de notre région (Osons regarder la réalité en face !), il apparaît que l’A 24 est plus que jamais nécessaire.

NB: J'ai parlé d'Astérix... La Voix du Nord a écrit suite à la manifestation de Radinghem-en-Weppes : " Quelques Gaulois. Des Indiens. Et de dignes représentants de la " populace ". Un pied de nez à Jacques Mellick, maire de Béthune, à Jean-Louis Helary, directeur régional de l’Équipement, et Denis Vinckier, conseiller général, qui les auraient affublés de ces qualificatifs". En ce qui me concerne, je ne conteste pas avoir publiquement interpellé, lors d'une réunion à Radinghem, les élus et les habitants, en faisant part de ma conviction que nous n'étions pas, et ne pouvions pas, être un village d'Astérix au milieu d'une grande métropole. A mon sens, au regard des enjeux des déplacements, la question de l'intégration de la Communauté de Communes de Weppes dans Lille Métropole Communauté Urbaine se pose sérieusement. Bref, c'est fort de cette conviction que j'ai parlé de village d'Astérix, empruntant d'ailleurs à Michel Delepaul, Maire de Bois-Grenier, ce terme puisqu'en 2002, dans le cadre des Assises de Weppes que j'avais lancée, il avait lui-même affiché sa fierté d'être à la tête d'un village gaulois qui résiste... Ce qui me contrarie dans l’article sur la forme, c'est donc l'ordre dans lequel apparaissent les qualificatifs et les noms des élus. Ce n'est pas moi, contrairement à ce que peut laisser transparaître l'ordre des noms parus, dans le papier de presse qui ait prononcé le mot "populace". Je suis très gêné qu'une telle exploitation puisse être ainsi faîte à mon endroit. Ce sont le type de phrases qui se propagent et qui font mal d'autant qu'elles sont en totale contradiction avec mon éthique personnelle. Je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'une seule des personnes citées ait pu prononcer ce mot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21/05/2006

Contrat de Ville: Pour des assises de la politique de la ville à Lomme

Chers Collègues,

Roger Vicot l’a dit, sous son autorité, les actions du contrat de ville ont pu être précisées en commission. Qu’ils s’agissent des actions de prévention des dépendances et de la récidive, des actions de résorption des actes de délinquance liées à des conduites addictives (ici plus spécifiquement sur le quartier du marais), elles requièrent notre approbation tout comme celles qui visent à accompagner à la fonction parentale et le développement des réseaux de parents.

Ces actions sont nécessaires et devront dans les temps qui viennent être amplifiées mais je vais y revenir dans quelques instants avec une proposition. (A l’adresse de Luc Pécharman du Front National « La paix sociale, Monsieur Pécharman, c’est le résultat du combat quotidien des républicains qui permettra de continuer de l’entrevoir »).

Les actions plus terre à terre, mais cela n’a rien de péjoratif, visent à permettre une insertion dans des pratiques sportives et culturelles ou l’amélioration du cadre de vie des logements sociaux ont des effets démultiplicateurs incontestables. Elles sont bien ciblées et encourageantes.

Ceci étant dit, nous sommes à la veille de la mise en œuvre de dispositions contractuelles nouvelles entre l’Etat et les territoires sur cette question de la politique de la ville. Nous voterons donc la programmation 2006 mais le moment est venu de faire l’évaluation de cette politique. Mais à la différence de Luc Pécharman, je ne propose pas de transformer les élus en autant d’instituts de sondages. Quant à Roger Vicot, il a voulu tracer des perspectives mais je ne suis pas sûr qu’il était complètement dans le sujet.

Les différentes programmations, celles de cette année et celles des années précédentes, témoignent de ce que nous avions besoin de cette politique de la ville. Comment nos territoires ont évolué ? Quelle est la situation sociale dans les quartiers ? Voilà les questions que nous devons nous poser. Est-il nécessaire de poursuivre l’effort ? Dans quelles directions ? Quels axes ? Quelles cibles ? Voilà d’autres questions.

Même si elle était contractualisée, avec des collectivités co-productrices, cette politique c’était la nôtre. Avec les nouveaux contrats urbains de cohésion sociale, nous ne changeons pas de logique. Comment devons-nous nous insérer dans ces dispositifs sur la période 2007-2013 ? Devons-nous solliciter d’autres partenaires de la politique de la ville ? Voilà une troisième série de questions. Roger Vicot, il faudra être au rendez-vous et c’est dommage que vous ayez mélangé la future loi sarkozy sur la délinquance dont nous ne partageons pas l’esprit avec la nécessité que nous avons aujourd’hui de répondre à une autre qui existe.

Beaucoup de questions donc pour lesquelles nous n’arriverons pas à donner de réponses pertinentes si nous né créons pas les conditions d’une réelle évaluation et d’une réelle anticipation.

Vous avez, à l’occasion de la mise en œuvre de l’Agenda 21, souhaité lancer une concertation sous la forme d’ateliers du futur. Etes-vous prêts à organiser en 2006 des Assises de la Politique de la Ville à Lomme, pour mesurer l’impact des sommes engagées, mesurer la motivation des acteurs sur le terrain, apprécier les résultats obtenus et par là-même nous projeter dans l’avenir ?

Ce travail de regard, d’évaluation et de prospection, est nécessaire. Confierez-vous, comme vous seriez tentés de le faire, à la seule Agence de Développement Sociale, la mission d’effectuer ce travail ou souhaitez-vous faire de cette évaluation le début d’une nouvelle participation citoyenne ?

Nous vous remercions de l’intérêt que vous porterez à cette question. L’urgence étant souvent mauvaise conseillère, nous ne vous demandons pas une réponse séance tenante mais bien qu’une réflexion soit mise en oeuvre sur cette question dans le droit de l’attitude politiquer constructive qui est la nôtre.

Je vous remercie de votre attention.

Denis Vinckier
Conseil communal du 19 Mai 2006

16:25 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0)

18/05/2006

Bain chaud ce soir à Lille

Après le vote par François Bayrou de la motion de censure (Ce dont personnellement je me félicite grandement), il inaugurera une nouvelle formule de rencontre ouverte à tous, ce soir à 19 heures 15 à La Baignoire (8, place de la République à Lille) : le " cercle des citoyens ". Histoire de répondre à toutes les questions et de prendre la température d'un bain politique dont la température ne fera que croître dans les temps qui viennent.

10:50 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)

12/05/2006

Le texte de la motion de censure déposée par le PS

« Notre pays traverse l'une des plus graves crises politiques de la Ve République. Depuis un an, le Gouvernement est plongé dans une tourmente d'une rare intensité : violences urbaines exceptionnelles dans leur durée et leur ampleur, opposition massive des salariés, des étudiants et des lycéens au contrat première embauche et, aujourd'hui, divisions au sommet de l'État sur fond de suspicion, de manœuvres et de complots.

 

« Le divorce entre le pouvoir et les Français est consommé avec l'implication de l'exécutif dans la ténébreuse affaire Clearstream.

 

« S'il appartient à la justice de dénouer les fils de cette machination, si la présomption d'innocence comme le secret de l'instruction doivent être respectés, il reste une évidence : c'est au sein même du Gouvernement que se lancent les accusations, s'organisent les manœuvres, se jettent les suspicions. Comment une telle équipe peut-elle continuer à travailler pour le pays dans ce climat délétère, alors que les causes de ce délabrement se situent en son sein même ? C'est l'autorité de l'État qui en est la seule victime. Le Premier ministre comme le ministre de l'intérieur, dans leur querelle, sont les premiers acteurs du trouble et du désordre. Le Président de la République, en maintenant cet invraisemblable attelage, fait courir un risque majeur à l'esprit de nos institutions.

 

« Que veut dire en effet la sécurité de l'Etat quand les services de renseignements sont dévoyés dans des opérations de déstabilisation entre ministres du Gouvernement et quand des officiers et des juges se disent publiquement instrumentalisés dans cette lutte de pouvoir ?

 

« Que veut dire l'intérêt national quand le Président de la République a, désormais, pour seule perspective pour l'exercice de son mandat que de le terminer, quand le Gouvernement est paralysé et ballotté au gré des rivalités personnelles et des menaces de révélations, quand l'image et la place de la France dans le monde sont à ce point altérées ?

 

« Si, comme le dit le chef de l'État, la République n'est pas « la dictature de la rumeur », elle ne peut pas être davantage le régime des convenances, des confusions et des complots. Économiquement, socialement, moralement, le Gouvernement a épuisé la France et les Français. Tous ceux qui y participent en portent la responsabilité. Aucun ne peut prétendre s'en exclure.

 

« Face à ce délitement, le temps d'une espérance est venu. L'élection présidentielle doit être l'occasion de tourner la page de ce régime de crises et de poser les termes du débat de société dont le pays a besoin. Pour que cette confrontation démocratique ne débouche pas sur le rendez-vous tronqué de 2002 sous la menace de l'extrémisme, il est aujourd'hui indispensable d'assainir la situation politique.

 

« Dans une démocratie digne de ce nom, toutes les conséquences d'une crise de cette ampleur auraient été tirées soit par un changement global d'équipe gouvernementale, soit par un retour devant le peuple français.

 

« Pour tous ces motifs, l'Assemblée nationale censure le Gouvernement en application de l'article 49, alinéa 2 de la Constitution. »

 

11:30 Publié dans UDF | Lien permanent | Commentaires (0)