Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/03/2007

Bayrou hier soir: retour aux sources et premier grand appel au Peuple de France !

Très offensif hier soir, François Bayrou devait marquer les esprits pour le changement de saison politique. C’était fort..midable ! Je n’ai jamais cru que cette histoire qui est en train de se nouer serait une histoire facile. Les brontosaures de la vie politique française sont toujours là, stabilisés sur des pattes d’argile. Mais le système donne encore la sensation de tenir bon. Et pour cause. Pour les uns, ils gouvernent depuis 5 ans, pour les autres ils aspirent à gouverner. Leurs prébendes pourraient en souffrir. François Bayrou a donc insisté hier soir sur le constat d’impuissance de ce système là : " La France a besoin de remettre à leur place les puissants, les règles vont changer. La France ne veut plus de l’alternance entre les deux partis au pouvoir depuis 25 ans. Choisir l’UMP ou le PS, c’est la certitude que rien ne changera ". Cette France là, celle de l’alternance, c’est finalement celle des arrangements permanents. D’où l’appel de François Bayrou :"Entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, entre celui qui voudrait que la France soit l’Amérique et celle qui voudrait que la France soit la Scandinavie, je dis que la France doit être la France. Après avoir connu des présidents arrangeants, la France a besoin d’un président dérangeant ". Le centrisme, c’est la force du caractère. Au fond de moi-même, je suis convaincu que François Bayrou changera l’exercice de la fonction présidentielle comme il l’a assuré. Le centrisme, c’est aussi l’esprit de résistance. Le projet de François Bayrou, c’est le projet de la résistance. " Car je veux lutter contre le chômage, contre l’exclusion, faire de l’éducation un moteur ", a-t-il proclamé. Tout changera si les Français se rassemblent. Rien ne changera si les Français restent divisés. C’est ma conviction. C’est l’essence même de mon engagement politique. Vraiment François, hier soir, c’était Fort…midable ! C’était un retour aux sources pour nous les centristes, ton premier grand appel au peuple de France !

15:45 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : udf, bayrou, 2007

La phrase du jour et l'erreur fondamentale de Ségolène Royal

De René Sylvestre, responsable du journal "l'Etudiant": "Ségolène Royal a fait une erreur fondamentale: elle pense probablement qu'en se montrant cassante, autoritaire, elle endosse les habits de Mitterrand. C'est vrai que Mitterrand était autoritaire, il pouvait être dur, en particulier avec ses collaborateurs. Mais il était gentil avec les gens. Pendant la visite de François Mitterrand, j'ai été détendu pendant 3 heures et demi. Pendant celle de Ségolène Royal, pas une minute. Ségolène Royal, c'est Juppé sans les bottes... même si je trouve Juppé plus sympa".

06:37 Publié dans La phrase du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : udf, bayrou, 2007

21/03/2007

Bayrou perturbe le scénario

C'est Maurice Leroy qui explique ce matin dans le figaro: " Le candidat UMP désire ardemment affronter sa rivale socialiste en « finale ». François Bayrou perturbe ce scénario et il est devenu l'homme à abattre. C'est une sorte de reconnaissance et ce n'est pas près de s'arrêter dans les semaines à venir". On en reparlera avec Maurice Leroy dans quelques jours puisqu'il sera à St André le 2 Avril prochain à 19h, salle Wauquier en compagnie de Jean-Christophe Lagarde.

07:36 Publié dans La phrase du jour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : udf, bayrou, 2007

Sur le volet "handicap" du budget départemental, palier les carences

Personnes handicapées

Monsieur le Président,

Je pensais être assez sensibilisé à la question du handicap et j’ai pourtant été marqué par le constat établi par Madame Brigitte DORE, chargé de mission habitat à l’UDAPEI, qui a eu l’occasion de s’exprimer dans le cadre des travaux de l’observatoire départemental des maltraitances. Ce qu’elle a dit : « Il est clair qu’aujourd’hui l’absence de solutions d’accueil et de places suffisantes en établissement est sans doute la première source de maltraitance pour les personnes handicapées ».

Ceci étant posé, personne n’en veut au Vice-Président de marteler le caractère inextensible des budgets départementaux. Nous ne lui en voulons pas et nous l’encourageons même quand toutes les dispositions sont prises pour palier à ces carences.

C’est le cas quand notre collectivité s’interroge sur la situation des 600 ressortissants nordistes accueillis en Belgique, soit au titre des conventions cadres avec certains établissements ou des conventions individuelles.

C’est le cas quand l’on sait que les médecins départementaux ont procédé à l’évaluation de tous les établissements accueillant des Nordistes.

C’est le cas  quand on observe la mise en œuvre du volet « adultes handicapés » du schéma avec des orientations qui visent toutes à réussir l’intégration des personnes en situation de handicap, et notamment le développement de la connaissance des besoins et des attentes des personnes en situation de handicap, le développement de la qualité de l’accueil et de l’information des personnes.

C’est le cas quand l’on cherche à apporter des réponses sociales et médico-sociales pour compenser les situations de handicap, ou encore quand on cherche à innover et à expérimenter, un point sur lequel vous avez insisté Monsieur le Vice-Président.

C’est enfin le cas quand la formation des accueillants à domicile, rendue obligatoire par les textes, démarre dans les faits et quand le montant réservé à l’accueil familial des personnes handicapées est revalorisé.

Ce n’est pas à l’UDF que vous trouverez sur le volet du handicap, Monsieur le Vice-Président, des adversaires mais bien des partenaires.

 

Denis Vinckier

20/03/2007

Conseil général du Nord: suite des débats budgétaires

Lutte contre les exclusions

 

Monsieur le Président,

Nous avions beaucoup parlé l’an dernier à pareille époque du logement et plus particulièrement du logement des personnes défavorisées. Cette question reste au cœur de nos préoccupations et ce sera notamment le sens de l’un de nos amendements dans le volet « habitat » que d’y revenir demain mercredi.

Je voudrais me concentrer sur le cœur de votre délégation, Monsieur Delannoy, l’insertion des allocataires du RMI. J’ai dit quelques mots hier en fin de séance sur le revenu de solidarité active (RSA) dont nous rediscuterons si d’aventure notre candidature à l’expérimentation était retenue.

A ce stade, je voudrais témoigner de votre implication sur ce champ extrêmement compliqué et qui vous a donné l’occasion de dire, il y a juste une semaine, devant un conseil départemental de l’insertion (consacré à cette question et où les élus de droite brillaient de toute leur absence) que la guerre n’était pas gagnée mais la bataille engagée.

Cette réalité ne nous fait pas regretter notre cohérence, celle qui nous a amenés à voter des deux mains le Plan Départemental d’Insertion.

Un cap symbolique a été atteint, celui de voir 50% des allocataires avec un contrat d’insertion. A cet égard, nous saluons l’initiative « présidentielle » qui a consisté à adresser à l’ensemble des allocataires du RMI une lettre d’information "Objectif insertion" et je crois que cela a été bien perçu. Je profite de l’occasion pour saluer l’AdéCAF qui communique également pour montrer sa volonté de remplir ses missions dans des conditions d’efficacité et de sécurité maximales.

50% d’allocataires avec un contrat d’insertion, + 70% de Référents Généralistes de Parcours en deux ans, 92% des objectifs fixés avec l’ANPE atteints, ce sont là des chiffres qui démontrent que la volonté politique alliée à une grande mobilisation des services est porteuse de résultats. Dire cela ne fait pas de nous des socialistes. Mais c’est honnête de le penser et donc de le dire clairement, c’est malhonnête de dire le contraire.

Reste des champs à traduire beaucoup plus concrètement Monsieur Delannoy pour gagner d’autres batailles. Vous êtes prêt à vous saisir des questions comme celle de la mobilité.

Les audaces sont d’autant plus nécessaires que nous devons relever ensemble la question des services à la personne. Une mission sur ce sujet a été mise en place à titre expérimental sur l’arrondissement et nous nous sommes laissé dire qu’une mission d’appui territoriale verrait le jour sur le sud du département.

Dans ce domaine des services à la personne, 60 à 70% des organismes agréés sont des associations. Le potentiel d’emplois durables est de l’ordre de 400 emplois/ an sur l’arrondissement de Lille. L’enjeu, c’est de mettre en place des parcours de professionnalisation

Pour la mobilité, vous avez des clés. Pour la professionnalisation, il faut passer à la vitesse supérieure. Nous nous trompons peut-être, mais sur ce dernier point, on sent que ça patine parce que nous sommes au croisement des compétences.

Voilà, Monsieur le Président, les réflexions que nous inspirent au-delà des documents strictement budgétaires le volontarisme du vice-président et l’implication des services départementaux.

Denis Vinckier.