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23/11/2007

40 délégués de classes visitent l'hémicyle du Conseil Général du Nord

23e8bc718cc0a5faa2431205dc0393e0.jpgPrévue de longue date, reportée deux fois pour cause de grèves, les délégués de toutes les classes du collège Guy Mollet à Lomme et leurs suppléants ont pu hier visiter l'hémicycle du conseil général du Nord, en compagnie de quelques enseignantes. Cette visite s'inscrit dans une "formation" à la citoyenneté sous la responsabilité de la Conseillère Principale d'Education Dorothée Bernard. Les 40 collégiens ont ainsi pu entrer en Préfecture entre les cars de CRS, monter à l'étage et aller tout droit s'installer dans les fauteuils de cet hémicycle qui a été construit en 1870. Y trônent les portraits du premier président du conseil général et un certain nombre de blasons d'époque. L'informatique a fait une entrée récente dans cette enceinte où les débats sont désormais filmés et retransmis sur la chaîne métropolitaince C9. Les collégiens ont pu également déambuler devant les appartements de Monsieur le Préfet, aller jeter un oeil dans la très belle salle de bal et prendre un rafraîchissement au bar. Après les exposés, collégiennes et collégiens, ont pu poser toutes sortes de questions, auxquelles j'ai pu répondre. Autant de questions sur le suffrage universel, les commissions, la fréquence du travail, le découpage des cantons, etc... Bref, une vraie formation pour de jeunes citoyens qui ne votent pas encore mais qui s'y préparent activement !

21/11/2007

Ces jours-ci, c'est distribution !

0295332206adffe47f3d4c7cb4a6c765.jpgJe crois que nous sommes entrés dans le vif du sujet. Avec le bilan de mon mandat de conseiller général, qui fait l'objet d'une distribution militante, dans les 10 communes du canton, ces jours-ci c'est DIS-TRI-BU-TION. Et oui, parmi les tâches du militants et qui honorent le militantisme encore de nos jours, il y a la distribution des documents de campagne. L'autre tâche militante consiste à coller des affiches (comme sur la photo). Distribuer, c'est donc ce que nous faisons, dans la joie et la bonne humeur, entre deux rendez-vous, avant ou après le travail pour certains, au moment du repas pour d'autres. Il n'y a pas de règle. Aujourd'hui, il faisait particulièrement doux. Espérons que cela durera encore. Histoire de ne pas trop se les geler !

20:10 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : modem, politique, bayrou, ps, ump

20/11/2007

Le 5 octobre 1958 : l'appel de Charles Hélou au Libanais, plaidoyer pour la fraternité

f611964e6b223ebfdfb0b68da004b08d.jpg« La gravité de la situation ? Chacun de nous s’en rend compte. Chacun de nous sait que ce qui est en cause, c’est le destin du Liban, c’est le “vouloir vivre en commun” des Libanais et un ensemble de valeurs qui font que la vie mérite d’être vécue. Les origines du drame et les responsabilités qu’il met en cause ? Ce n’est pas ce problème que je vais maintenant aborder puisque c’est ce problème-là qui ajoute à nos divisions – et, puisqu’à tour de rôle chaque moitié de la population a cru pouvoir s’insurger pour ce qu’elle a considéré comme la défense du Liban. »

Les moyens “d’en sortir”, voilà ce qui doit préoccuper chaque Libanais en ce moment. “En sortir” dignement, équitablement, sans amertume de part ni d’autre, sans esprit ni besoin de revanche. Retrouver la paix comme avant, le travail comme avant, se retrouver comme avant unis et fraternels. Pour “en sortir”, les ressources de ce pays sont immenses. Non point seulement ses ressources économiques (qui s’épuisent moins facilement que ne l’auraient cru bien des experts), mais d’abord et essentiellement ses ressources morales. Malgré les tristesses et les deuils, malgré les excès et les violences, une même volonté de durer et de faire durer cette commune patrie, une volonté de survivre ensemble, venue du plus profond de tous les citoyens, renouvelle chaque matin son œuvre opiniâtre de rapprochement, de conciliation, d’unité.

De cette sagesse et de cet élan qui sont l’élan et la sagesse de la vie elle-même, en face de tous les risques de désagrégation, nous avons chaque jour quelque preuve nouvelle. L’une des plus éloquentes, à mes yeux, est bien celle que viennent de nous donner spontanément les journalistes de toutes tendances en décidant de se rencontrer pour un engagement d’honneur, pour un essai et pour un exemple de réconciliation nationale. On verra, par ailleurs, les modalités de leur accord. Qu’ils aient eu, en même temps, l’idée de laisser l’un de leurs plus anciens confrères, maintenant ministre de l’Information, publier un même éditorial dans tous les journaux d’aujourd’hui montre aussi à quel point, dans les circonstances les plus dramatiques, l’esprit d’abnégation et la plus grande délicatesse peuvent s’épanouir. Je ne voudrais pas abuser de cette liberté qui m’est laissée. Je voudrais seulement dire que ce que les journalistes, en dépit de leurs divergences d’opinion, ont pu réaliser aujourd’hui, le pays tout entier peut le réussir merveilleusement demain.

De part et d’autre, la presse a eu ses martyrs. La rencontre des journalistes n’en est que plus méritoire, plus significative, plus émouvante. Entre Dikran Tosbath et Abdallah Machnouk, entre Georges Ameira du Amal et Assad Mokaddem du Siassat et même, parmi les modérés, entre Ghassan Tuéni, René Aggiouri, Toufic Metni et tous les autres, les représentants du Hayat et du Yom, le pacte qui s’est conclu en présence des présidents des deux syndicats de la presse n’est pas un pacte d’abdication des principes, mais de conciliation et d’apaisement. Une réunion comme celle des journalistes, aujourd’hui, ce sont toutes les fractions du pays qui peuvent, qui doivent la tenir à brève échéance.

Nous sommes, de par notre structure, le pays des divergences inévitables et de l’union nécessaire. Nous n’avons le choix qu’entre la fraternité ou la mort. C’est bien cette conviction commune à tous les Libanais qui explique la dernière élection présidentielle et le choix de l’homme devenu, pour nous tous, le symbole même de l’unité nationale et l’arbitre naturel de nos difficultés et de nos conflits. La réconciliation nationale, qui doit intervenir dans l’ordre, dans la justice et le respect de l’autorité, ne peut être que l’œuvre du compromis politique et de l’arbitrage. »

19/11/2007

Très heureux de la candidature de François Bayrou à Pau

Oui, je suis très heureux que François Bayrou ait décidé d'être candidat aux municipales à Pau, dans sa région natale. 792c2ad510e9190226c6d1a4840cdcd1.jpgC'est un signe important et un symbole pour le mouvement démocrate: celui de la conquête. Pour augmenter ses chances, explique Libération: "François Bayrou accommode l’ouverture à sa façon : Josy Poueyto, conseillère municipale démissionnaire du PS et première adjointe de la municipalité sortante, et Nicole Bensousan, ancienne rectrice des académies de Rouen et de Lille, «qui vient de l’UMP et du RPR», devraient figurer sur sa liste. Pour le centriste, ce «rassemblement d’hommes et de femmes de sensibilité démocratique différente» va permettre d’expérimenter à Pau une «nouvelle approche de la politique» et d’«inventer une démocratie locale d’avant-garde» s’appuyant sur «des citoyens conscients, responsables, engagés». C'est cette même démarche qui nous guidera à Lomme. Mais cela n'étonnera finalement personne.

12:59 Publié dans Modem | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, modem, bayrou, ps, ump

14/11/2007

Jeune Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques

57abfc0af5c3f4a15a846d84c2a9aa88.jpgMon (jeune) ami Sylvain Tranoy a été nommé Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques par décret du Premier Ministre. Ce (jeune) professeur agrégé d’histoire-géographie, président du comité Cambrésis-Europe, se verra remettre les insignes mérités ce vendredi des mains de Bernard Alluin, Président honoraire de l’université Charles de Gaulle Lille 3, université où Sylvain fréquenta davantage les couloirs des associations étudiantes que ceux des salles de cours. Non, ce n'est pas vrai. J’évoque cette décoration à titre tout à fait amical et aussi en pensant au travail réalisé (mais encore non paru) de l’intéressé sur Etienne Borne. Mais qui est Etienne Borne ? Né en 1907, il a vécu 86 ans. A sa mort, l’organe officiel du CDS écrit : « La démocratie chrétienne est orpheline et la philosophie perd un de ses grands croyants. Etienne Borne est décédé au terme d’un long et droit chemin, celui du philosophe engagé, insensible à toutes les modes et à toutes les inquisitions ». L’organe dans son édition du 24 juin 1993 relate également un texte de Pierre Kerlévéo : « Le maître est là : (…) Les soirs de lassitude … relisez Etienne Borne. Engagé dans maints combats, Etienne Borne a enraciné sa réflexion dans la cité, au MRP dont il gardait la nostalgie, au centre qu’il décrivait comme l’espace fragile de la géographie politique où la cassure serait mortelle… ».

Les biographies sommaires écrivent : Etienne Borne est Agrégé de Philosophie dès 1930, il devient ensuite Inspecteur d’académie de Paris (1961) puis inspecteur général jusqu’à sa retraite (1971-1975). Pendant la seconde guerre mondiale, il est résolument opposé au régime de Vichy. Il milite au mouvement Combat à Toulouse et est délégué régional à l’Information auprès du commissaire de la République en 1944. Membre fondateur du MRP, il collabore à l’Aube et à Forces nouvelles, sans faire de carrière politique. Grand professeur, auteurs de brefs ouvrages et de nombreux articles et conférences. Editorialiste de La Croix à partir de sa retraite, il a été présent dans tous les débats concernant la culture et la société.

Ses ouvrages : Dieu n’est pas mort - Essai sur l’athéisme contemporain Editions Fayard ; La Passion de la vérité Editions Fayard ; Le Problème du Mal Presses universitaires de France – Puf ; Mounier Editions Pierre Seghers ; Commentaires Editions du Cerf ; Les Nouveaux Inquisiteurs Presses universitaires de France – Puf ; Le Travail et l'homme Desclée De Brouwer 1937 ; De Marc Sangnier à Marc Coquelin 1953.