Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/08/2012

Affaire Lehmann, affaire à suivre...

Nous avons tous ressenti à la fois de l'inquiétude, puis du soulagement et de la compassion pour Aimé Lehmann, ce lommois lourdement handicapé, qui a traversé la France espérant empocher plus de 150.000 euros.

Il est rentré, sain et sauf, sans bien entendu les 158.000 euros promis par un prospectus alléchant, trouvé dans sa boîte aux lettres. La société mise en cause a été bien inspirée en lui proposant la prise en charge de son billet retour en première classe. Elle s'est certainement épargnée des poursuites ...et une atteinte durable à son image. L'affaire serait donc classée.

Pourtant, ce n'est pas notre brave lommois qui aurait pu intenter un procès à ladite société, puisque c'est en vidant les derniers euros de son compte bancaire qu'il a pu se payer le voyage jusqu'à Cannes.

Personne n'en voudra à cet homme âgé et donc vulnérable d'avoir cru au Père Noël. En tous cas, je ne fais pas partie de celles et ceux qui le moqueraient spontanément. Car nous vivons de plus en plus sur le coup de publicités intrusives, de ventes quasi-forcées. Moi-même j'ai eu le malheur de répondre par téléphone à un prestataire de service socio-culturels disons. On m'indique que comme je suis un client privilégié (sic), la dite société me propose de choisir parmi 3 cadeaux. Ce n'était pas plus tard que samedi dernier. Je précise à l'opératrice que je ne souhaite rien. Elle force avec des mots habiles ma décision en soulignant que je dois choisir un cadeau dans la mesure où je suis un client privilégié, que cela ne m'engage à rien, prend mon mail...et m'indique que je recevrais dans les 24h une confirmation...que je n'ai pas reçu à ce jour.

Bref, l'affaire Lehmann est une affaire à suivre par le législateur. Bien sûr, et heureusement, peu de personnes âgées vont faire comme Aimé Lehmann le chemin de Cannes mais davantage vont laisser auprès de ces sociétés dont il n'est pas toujours facile de savoir où elles sont localisées, non pas des plumes mais des euros.

D'aucuns invoqueront la liberté du consommateur. Je pense que la liberté du consommateur va de pair avec une moralisation des ventes par correspondance. Les organisations représentantes de ce secteur doivent prendre en compte la détresse de Monsieur Lehmann qui n'est pas un cas isolé. Au moment où une partie de notre société est de plus en plus vieillissante et la prise en compte de la vulnérabilité une éthique pour le vivre ensemble, l'affaire Lehmann est une affaire à suivre !

Denis Vinckier

11:54 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (2)

22/11/2010

Quand le maire de Lomme faisait la tournée des popotes

Ce n'est pas un hasard si j'ai retrouvé cet article qui correspond à une photo de famille. Au moment où à Lomme, la décision est prise de décentraliser les cantines scolaires, il est intéressant de faire ce retour sur image. Plus de 50 années en arrière. Cela vaut le coup d'oeil.

100_1830.JPG

 

 

16:02 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0)

01/03/2010

Les collectionneurs lommois sont sympas !

Les collectionneurs lommois ont tenu pendant 15 jours le grand hall de la mairie de Lomme. Chaque année, l'association se focalise sur un thème mais chacun vient avec ses trouvailles. La pièce jointe est un bulletin de vote de 1947 et pas n'importe lequel, puisqu''il s'agit en quelque sorte de nos ancêtres, un bon nombre devant appartenir au MRP de l'époque. de mémoire la liste a fait 9% au premier tour, elle a soutenu Arthur Notebart au second. Les socialistes ont alors ravi la commune aux communistes. Voilà un pan de l'histoire qu'il fallait narrer. Avec le bulletin de vote, cela prend une autre allure !

Num-riser0019[1].jpg

03/04/2009

Installation des nouveaux comités ce dimanche

LommeactuMARS2009.jpgVoilà, en deux mots, ce week-end c'est le G 150 de la démocratie participative à Lomme. Après des mois de réflexion, deux mois ont été nécessaires pour collecter les candidatures pour les comités de quartier - saison 2.

5 quartiers avec 30 membres, cela fait 150 membres à installer. Les anciens sont conviés, histoire de ne pas oublier celles et ceux qui ont animé la saison 1. Cette construction est importante et il faudra maintenant des semaines pour que les nouveaux membres apprennent à se connaître...pour travailler ensemble.

5 G 30 à Lomme pour inventer l'avenir de la démocratie dans nos quartiers. Notre contribution à la marche du monde en somme.

09/03/2009

La ou les fusions en débat...

A lire sur le site la semaine du Boulonnais

boulogne.jpgÊtre ensemble pour être plus fort : réalité ou utopie ? Raison politique ou intérêt général ? Entre le rapport Baladur, les avancées des intercommunalités, les initiatives de collaboration entre communes, l'idée de fusion n'est pas neuve, y compris à Boulogne.

C'était le sujet du café-actualité proposé par Grégory Suslamarre, conseiller municipal Modem. « Notre philosophie est de regarder ailleurs, voir comment les choses se passent et d'associer la population à la réflexion. Les démocrates doivent alors se retrouver et échanger ». Ce café-actu se déroulait samedi en présence d'une quinzaine de personnes. Grégory Suslamarre avait invité Denis Vinckier, conseiller communal de Lomme délégué à la démocratie participative, ancien conseiller général et Pierre Yana, conseiller communal et communautaire de Dunkerque. Denis Vinckier a évoqué l'expérience de Lomme avec Lille. « Je n'étais pas contre le projet de fusion en soi, mais j'étais surtout pour un référendum ». Or le projet de fusion est allé très vite et il est aujourd'hui effectif. « Avec le recul, je pense qu'un référendum éveille toutes les passions, bonnes ou mauvaises. Aujourd'hui, je me demande : si le non l'avait emporté, est-ce que ça aurait été une bonne chose pour notre commune ? Le sujet de la fusion est avant tout le sujet de l'aménagement du territoire ».

En matière de fusion, le Dunkerquois a aussi un parcours riche, en plusieurs étapes. D'abord, l'absorption de Malo, Rosandael dans les années 60, la création de la communauté urbaine de Dunkerque ensuite, la première de France et la tentative avortée de fusion entre Dunkerque et Saint-Pol/Mer et Fort Mardyck en 2006-2007. Ce que Pierre Yana en retient, c'est que c'est la notion de solidarité entre les communes qui doit être l'un des moteurs importants en matière de fusion. « C'est de cette manière que chacun y trouve son compte, affirme-t-il. Mais les gens n'aiment pas qu'on tripote le jeu électoral. Et dans ce cas-là, ça ne fonctionne pas ». Lui va bien au-delà du Dunkerquois puisqu'il imagine bien une métropole littorale, alliant Dunkerque, Calais et Boulogne. « Si nous ne nous étions pas battus ensemble, nous n'aurions jamais eu l'Université du Littoral. De même, créer une grande façade métropolitaine maritime serait un plus pour la région, pour le pays ». Le débat s'est ensuite poursuivi avec cette fois un point de vue plus boulonnais.

Prochain café-démocratie au café Jeanlain, place F. Sauvage, vendredi à 18h45 sur l'Europe.