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26/06/2008

Clin d'oeil à l'histoire

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15:35 Publié dans Lomme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parc, loisirs, europe, politique

09/04/2008

Une vision à débattre de la démocratie participative à Lomme (29.000 habitants)

Objet : démocratie participative 

Monsieur le Maire,

Dans l’attente de nos prochains échanges, je tiens à travers les quelques lignes qui suivent à vous faire partager idées et convictions concrètes sur le sujet de la démocratie participative. A propos de la notion elle-même, tous les observateurs reconnaissent à l’instar de Loïc Blondiaux que c’est « une notion qui souffre d’une inflation rhétorique. On en parle de plus en plus alors que les résultats sur le terrain se font attendre ».

Sur le fond, le problème de la critique démocratique, indispensable pour que la démocratie reste une vraie démocratie, c’est de la faire entrer dans des espaces publics institutionnalisés, de l’organiser et de la rendre productive. Il est, de ce point de vue, extrêmement intéressant de compiler l’ensemble des idées lancées par les listes qui participent aujourd’hui à la majorité communale sur le sujet. Les appliquer toutes n’aurait pas forcément de sens mais trouver à partir de l’ensemble, des lignes directrices, en aurait davantage de mon point de vue. C’est ce que j’ai commencé à faire dans la mesure où cela me paraissait être la première pierre à poser dans le cadre de la délégation que vous m’avez confiée.

S’agissant des comités de quartier, ma conviction de base est qu’ils ne doivent pas devenir davantage de simples comités d’animation au niveau des quartiers. Le fait qu’une grosse centaine d’habitants assistent à ces comités en prenant sur leur temps, en l’absence de rétributions matérielles, est en soi satisfaisant.

Disons que pour nous, ces instances doivent viser à dynamiser une participation citoyenne aux affaires communes et également à lutter contre le fléau de l’individualisme. La tendance actuelle de confier aux comités des missions d’animation (jurys pour les balcons fleuris, organisation du parcours du cœur, ramassage des bouchons de bouteille, etc…) ou le fait qu’ils se limitent bien souvent à traiter les problèmes de rue (poubelles, vitesse, stationnements, etc…) sont finalement assez éloignés des objectifs que vous vous étiez vous-même fixés au lancement des dits comités en 2001.

Il me semble que les comités doivent nécessairement redevenir des lieux de concertation et d’échanges sur les problématiques du quartier. Des comptes-rendus publics et une amélioration de la communication en générale sont à mon sens des exigences premières. S’agissant de leur composition, je n’ai jamais pensé que la désignation du tiers des membres par les groupes politiques était une bonne chose. Cette désignation politique est d’abord inutile mais je pense même qu’elle brouille l’essence même du comité. Pour l’avenir, il ne me paraîtrait pas incongru que nous puissions expérimenter des comités avec un seul collège, celui des habitants.

Le second collège existant aujourd’hui, celui des personnalités et des présidents d’associations, pourrait trouver logiquement sa place dans le nouveau Conseil Communal de Concertation à l’échelle de la commune, conseil dont vous avez évoqué la création dans votre projet communal. Les commissions extra-municipales existantes comme la « commission histoire » trouveraient tout naturellement une place dans le futur CCC qui pourra fonctionner avec des commissions thématiques. Dans le même ordre d’idées, je crois que c’est dans ce cadre que pourront être débattues des orientations propres à la jeunesse comme aux personnes plus âgées. Ce qui, dans mon esprit, n’implique pas la création de conseils séparés dédiés à la jeunesse ou aux personnes âgées mais exige une représentation de toutes les générations au sein du CCC. Ainsi composé, ce nouveau conseil de concertation à l’échelle communale peut en effet offrir un cadre propice aux questions générationnelles tout en préservant le lien entre les différents acteurs de la commune. Je crois que sur ce point nous devrions être tout à fait en phase.

Nous aurions ainsi une architecture de participation des citoyens à deux niveaux, avec d’une part le Conseil Communal de Concertation à l’échelle communale et d’autre part une structure à l’échelle des 5 quartiers où siègeraient des habitants désignés. Désignés démocratiquement à l’issue d’une campagne que la commune se chargerait d’organiser ?  Désignés simplement après passage devant un jury ? Tirés au sort ? Le débat est ouvert tant les idées foisonnent. La forme traditionnelle de désignation démocratique me paraît préférable au « tirage au sort » qui certes a ses vertus et son histoire mais ce mode de désignation pose le problème de la motivation de la personne choisie. On ne peut raisonnablement obliger une personne à s’engager dans une structure de concertation au niveau local, si elle ne le souhaite pas pleinement. Ce mode de désignation est une belle idée mais le volontarisme reste de mon point de vue la clé de l’engagement. Si nous choisissions des comités avec un collège unique d’habitants, il reste la possibilité de tirer au sort une partie des membres, et ce dans le cadre d’une expérimentation.

Il nous appartiendrait ainsi de mettre en place ces structures (en même temps ?), d’affiner les missions de chacune et de préciser notamment les enjeux de coopération avec les élus du conseil communal. Dans mon esprit, parce qu’il s’inscrit à une échelle communale, le Conseil Communal de Concertation, est à même de se réunir et de rendre des avis sur des aspects de la politique communale. Le comité de quartier est lui recentré sur ses missions de proximité. Il ne me paraît pas anodin de penser à rendre publiques l’ensemble des séances et d’organiser les séances dans des lieux publics du quartier, sans que ce soit forcément le même. L’idée étant vraiment d’inscrire ces 5 comités dans une grande proximité, accentuée par le collège unique, les séances ouvertes et la tenue des réunions dans des lieux différents.

****

Toutes ces dispositions ne seraient pas complètes si nous ne nous donnions pas les moyens d’aller plus loin dans la participation des habitants au quotidien.

Vous avez proposé la mise en place d’Ateliers Urbains de Proximité et je crois que cette disposition s’inscrit dans le cadre plus global des crédits et des actions de la politique de la ville avec son Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Elle est bien entendu à retenir mais de mon côté, je suggère que pour évaluer l’ensemble des actions mises en œuvre, nous puissions envisager d’ici quelques mois de mettre en place un observatoire de la démocratie locale, piloté par des habitants expérimentés ou non, qui rendraient un rapport annuel sur le fonctionnement d’un certain nombre de dispositifs.

Dans le même registre, je pense que nous devons faire une plus grande place dans le journal communal à l’information concernant les enquêtes publiques et autres concertations, qu’elles soient métropolitaines, départementales ou d’état mais impactant directement notre territoire. Sur les grands projets d’aménagement, il me semble nécessaire d’instituer le principe de convocation d’assemblées participatives exceptionnelles.

Dernier point important qui me paraît participer de l’ambition que nous voulons porter ensemble pour développer l’engagement citoyen de nos habitants : les comités d’usagers. La liste des Verts avait notamment suggéré des conseils de crèche ouverts aux parents. Je pense qu’il est possible et raisonnable de mettre sur pied rapidement plusieurs comités d’usagers dans des domaines divers : petite-enfance mais aussi utilisation des transports en commun, utilisation des équipements publics (médiathèque, salles de sport, etc…). Nous pourrions commencer par cela.

Dans le champ social, il me paraîtrait très utile de mettre en place un comité des usagers du CCAS. J’ai noté avec intérêt que vous suggériez la mise en place de la commission relative à l’accessibilité des personnes handicapées. Je pense que nous pouvons en faire un véritable comité d’usagers avec la même reconnaissance institutionnelle.

Je termine mon exercice en exprimant clairement la conviction que si nous nous donnons les moyens de répondre à cette ambition de participation citoyenne, nous aurons tenté de réhabiliter une culture d’implication dans notre commune qui dépasse les engagements traditionnels. Cette culture à proposer me paraît plus construite que la simple proposition d’enregistrer une pétition citoyenne, proposition que je ne peux pas rejeter d’emblée mais qui ne me paraît pas être, dans la mesure où l’exigence est forte, à la même hauteur que les ambitions que nous soumettons aujourd’hui au débat.

Je n’ai pas besoin de rappeler que j’ai été un partisan farouche de la consultation citoyenne que j’ai historiquement provoquée une fois à Lomme, un jour de juin 1999. Cette initiative était inscrite dans un certain contexte. A l’époque, elle était une réponse à une absence de concertation et de participation des habitants à un choix d’avenir majeur pour notre commune.

Notre rôle d’élu, et c’est comme cela que je le conçois, est bien d’élever le débat sur les enjeux communaux, à l’échelle de la commune toute entière en partant des différents quartiers et des aspirations des habitants. C’est dans ce cadre et avec cette exigence de cohérence des outils à mettre en œuvre que j’entends la mission qui m’est confiée et c’est dans ce strict cadre que j’entends aujourd’hui m’impliquer totalement, tant je pense qu’il y a urgence à tout faire pour retrouver la confiance de nos concitoyens. La faible participation électorale aux dernières élections est un signal d’alerte que nous devons entendre.

Heureux d’avoir pu partager avec vous ces réflexions, veuillez agréer, Monsieur le Maire, mes cordiales salutations.

Denis VINCKIER

Conseiller délégué à la démocratie participative

23/03/2008

Mon intervention pour l'élection du maire

Cher(e)s Collègues,

C’est difficile pour moi de dire que je suis heureux de me retrouver seul ici mais si je me raccroche une seconde à Victor Hugo « c’est bien la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ». Et s’il est une chose que l’on ne me retirera jamais, ce sont bien des raisons d’espérer.

La vie est ainsi faite et si la vie démocratique comporte son lot de satisfactions, elle comporte aussi son lot de frustrations. Celle qui consiste à être aujourd’hui le seul élu du Mouvement Démocrate à siéger sur ces bancs en est une grande dans la mesure où nous étions dans le mandat précédent 5 fois plus. Mais c’est ainsi, je le redis et cela n’est finalement qu’une des conséquences du résultat du 9 mars dernier.

Nous sortons en effet d’une période de confrontation des projets et nous avions collectivement souhaité que le débat soit de qualité. Vous vous étiez d’ailleurs exprimé Yves Durand dans ce sens lors de vos vœux à la population lommoise.

En ce qui nous concerne, nous avons été à la hauteur de cette exigence là, à défaut de l’être totalement dans les urnes. A l’issue de la compétition, il est à mettre au crédit de toute une équipe un véritable esprit d’échange, de dialogue, d’ouverture, d’audace dans les propositions et de respect des habitants. Je dis des habitants et non des électeurs car pour nous qui avions, avons et aurons toujours Lomme à Cœur, nos habitants forment une grande famille, une famille de citoyens que nous voulons de plus en plus acteurs de leur ville. Car être acteur de sa ville c’est aussi être un peu acteur de sa propre vie. C’est là une dimension qui existe dans notre commune notamment à travers la vie associative mais c’est une dimension qu’il s’agit aujourd’hui de revisiter en profondeur.

Je reviens d’un mot sur la séquence électorale, pour dire que nous avons certainement fait des erreurs à commencer par celle de laisser se propager des idées fausses comme celle qui consistait à dire que les élections étaient jouées et que des accords étaient d’ores et déjà ficelés sur des postes. Comme celle qui consistait à dire que nous aurions renié ce que nous étions ou avions dit à un certain moment donné. Celles et ceux qui ont manié ces arguments portent en eux le germe du populisme, c'est-à-dire ce poison qui mine la démocratie. Plutôt que chercher la hauteur du débat, ils se sont perdus dans les bassesses démagogiques.

Mais et ce n’est en rien pour les exonérer que je me dois de préciser que notre modèle de fonctionnement démocratique est en crise. La démocratie représentative ne peut plus être fondée sur le schéma traditionnel du politique secondé par une administration définissant à long terme pour la population, cette dernière ayant un rôle limité au choix des élus.

Ce type de modèle pose le problème de la désaffection du citoyen à l'égard de la politique donc, Cher(e)s Collègues, pour la vie de la cité. Ce malaise se traduit par l'abstention de plus en plus galopante et la montée en puissance d'un populisme primaire. Ces symptômes doivent trouver remède notamment par une démocratie rénovée.

Une démocratie rénovée c'est-à-dire active permettant de faire remonter régulièrement les attentes du citoyen au niveau le plus haut de l'exécutif communal, tout en l'associant aux décisions publiques.

Une démocratie active permettant de palier la lenteur du traitement des demandes des habitants et même parfois l'absence de réponse aux sollicitations, ainsi que la multiplicité des interlocuteurs à qui ils doivent s'adresser pour faire aboutir des démarches. Ce sont là autant d'obstacles au bon fonctionnement de la démocratie locale.

Le citoyen est dans l'attente d'une véritable concertation avec les décideurs publics. Il demande à pouvoir s'impliquer dans les orientations prises par la collectivité afin qu'il puisse exprimer son point de vue et réorienter si nécessaire les programmes. Il souhaite être associé aux évaluations des politiques réalisées.

Le citoyen demande aussi la mise en œuvre d'actions, d'information et de communication. Le citoyen recherche enfin un contact plus facile avec les élus et les fonctionnaires qui traitent leurs dossiers.

Face à ses diverses attentes, il est nécessaire d'apporter une ou des réponses, de prendre des engagements clairs et précis, afin d'associer les citoyens au processus décisionnel.

Voilà en quelques mots ce que constitue à nos yeux l'axe principal de la démocratie participative. Il réside dans un partenariat actif et positif entre citoyens, élus et fonctionnaires.

Alors il y a là un grand champ à explorer, des habitants à mobiliser, des outils nouveaux à mettre en œuvre, des technologies à mieux utiliser et je serai toujours disponible pour réfléchir à cette problématique pour laquelle il y a tout à inventer.

Cela fait des dizaines d’années que les uns et les autres disent qu’il est urgent de rénover la vie démocratique. Parce que nous partageons avec Yves Durand des valeurs communes et que nous portons sur la société le même regard critique et pas toujours optimiste, nous devons ensemble retrousser nos manches.

En ce qui me concerne, j’ai commencé à les retrousser puisque depuis 6 ans, j’ai pu observer la mise en place des comités de quartier dans notre commune, ayant siégé dans le comité de Délivrance pendant 3 années et dans celui de Mont à Camp pendant 3 autres années. Il faudra donc faire un bilan sérieux dans le cadre d’une large concertation.

Et puis, je le dis en direction de l’opposition, j’ai voté le budget de l’année en cours. Je sais bien que pour vous le centre est devenu ce juste milieu de comédie, camouflant démissions et compromissions. Mais demandez-vous comme l’a si bien exprimé un grand philosophe de ce siècle si cet espace où je me situe ne peut pas aussi désigner, « sur un chemin de crête, une marche et une démarche d’équilibre et de hardiesse. Une démarche qui parie sur les convergences des valeurs pourvu qu’elles soient des valeurs et qu’elles soient prises et comprises dans le plus pur et le plus haut d’elles-mêmes ».

Alors, si on commence à le penser, à droite et à gauche, on peut commencer à penser qu’un rocher bien placé peut changer le cours des choses. Mon ambition aujourd’hui est vraiment d’influer sur le concret et d’être modestement (Mais comment pourrait-il en être autrement) ce rocher bien placé qui peut changer certaines choses.

C’est au nom de cette grande et difficile mission que je m’engage loyalement vis-à-vis d’Yves Durand pour qui je voterai dans quelques instants.

21/03/2008

Installation du conseil dimanche

320940131.jpgC'est dimanche que sera installé le nouveau conseil communal de Lomme avec élection du maire de la commune associée et des 10 adjoints.

03/03/2008

Ce soir, grande réunion publique de soutien à Jacques Richir

97859229.jpgCe soir, de Lille, Lomme et Hellemmes, nous nous retrouvons au Gymnase pour une grande réunion publique de soutien au candidat démocrate Jacques Richir.

Mon intervention au cours de cette soirée.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

J’ai trouvé comme un symbole que tu ouvres, Guillaume, le bal ce soir comme j’ai trouvé symbolique que tu portes le message de François Bayrou aux Lillois. Merci à toi Guillaume, pour ta grande humanité. Et puis Merci à Jacques Geesen pour cette diversité de langage… Jacques Richir dit souvent et très naturellement que la rencontre avec des personnes de cultures différentes est une chance et nous avons mesuré avec toi Guillaume, au cours de cette campagne, l’étendue de cette chance, comme nous l’avons mesurée avec Mohamed, Djamilla, Vincent, Rahima et d’autres.

Vous le savez et vous le voyez, la diversité est une valeur pour cette liste emmenée par Jacques Richir, au même titre que la solidarité.

Les uns et les autres ont parlé, avec des mots propres, de cette valeur essentielle de solidarité que nous portons ensemble. Ce soir, je voudrais insister sur celle qui nous rassemble pour construire un avenir pour nos territoires, la valeur démocrate.

C’est au nom de cette valeur à la fois précieuse et fragile que j’ai décidé de rejoindre Jacques Richir et de l’aider, à fonder, en équipe, un nouvel engagement démocrate pour lille, lomme et Hellemmes.

J’insiste une minute, car il n’était pas si naturel que cela pour moi de rejoindre cette dynamique dans la mesure où j’avais en 2001 dénoncé une fusion autoritaire de Lomme avec Lille. Mais je l’ai fait, à l’époque, au nom d’une certaine idée que je me faisais de la démocratie. Démocratie rime avec respect des citoyens et pour nous démocrates, les actes d’autorité nous les réfutons absolument.

J’étais contre la fusion parce que j’étais pour la démocratie face à ceux qui étaient pour la fusion contre la démocratie.

Ce grand débat, parce que je suis un démocrate, je considère qu’il a été tranché par les urnes. Mal tranché peut-être mais tranché et je m’élève aujourd’hui contre ces extra-terrestres de l’UMP qui sont finalement contre la fusion mais aussi contre la démocratie car la démocratie ce n’est pas parader en camionnette au seul moment des élections ni donner la parole aux habitants n’importe comment. Non, la démocratie c’est respecter profondément les citoyens. Et le premier respect qui s’impose à celui qui fait acte de candidature dans une ville et qui veut la défendre, c’est d’y habiter vraiment.

Alors, en ce qui me concerne, je suis fier, avec nombre d’amis Lommois et je les remercie d’être avec nous ce soir, et notamment nos deux colistières lommoises, Dominique Keignart et Marie-Gabrielle Delannoy

Je suis fier que nous ayons su être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Car si ce n’est pas nous qui avons fusionné Lomme avec Lille, nos concitoyens ont compris que c’est sur nous démocrates qu’ils peuvent compter à l’avenir pour défendre Lomme, loin des calculs, en toute confiance. Ce n’est pas pour rien que notre liste à Lomme porte le beau nom de « Lomme à Cœur ».

Ce choix, nous aurions certes pu le faire sans Jacques Richir. Mais ce qui a pesé dans la balance, c’est son attention au sort des 30.000 Lommois et des presque 20.000 Hellemmois. C’est lui qui a proposé que nous puissions faire entendre la voix de ces 50.000 habitants au conseil municipal de Lille quand les autres leur réservent des strapontins ou se murent dans le silence.

Un maire attentif à tous, une réalité donc.  Je n’ai personnellement jamais douté que Jacques Richir puisse être cet homme politique là. Un homme passionné par sa ville, un militant que je connais depuis 20 ans.

Jacques, d’aucuns l’ont rappelé, est un homme aux multiples passions : la médecine qui l’a ancré sur Lille, la vie associative qui l’a amené à créer des milliers d’emplois de service à la personne.

Mais je crois que c’est sa passion de la culture, de l’Europe, des villes d’Europe alliée à une véritable passion de l’environnement qui l’ont amené à trouver dans le champ politique toute sa dimension. C’est parce qu’il a vu ailleurs qu’il pense que cela peut marcher ou pas chez nous. Et s’il a mené le premier le combat contre un grand stade, il l’a fait au nom d’une certaine idée de l’équilibre des quartiers dans la ville et pour préserver une capacité à développer des transports en commun adaptés à une ville moderne.

Et c’est parce que Jacques Richir, c’est ce foisonnement des passions toutes cohérentes qu’il incarne l’homme politique moderne.

Il sort des cartes mais l’homme politique moderne doit être un géographe. Il récite l’histoire, mais l’homme politique moderne doit la connaître pour préparer l’avenir. Il rassemble des hommes et des femmes, expérimentés et d’horizons différents, mais c’est l’avenir de la politique française qui doit s’écrire de cette manière.

Cela fait donc 20 ans que je l’observe et finalement cela saute aux yeux, sa simplicité et son ambition me font penser à celles d’hommes comme André Diligent, Jacques Delors ou François Bayrou.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, j’ai appris en ce qui me concerne, la politique avec André Diligent, ce maire très emblématique de Roubaix, grand sénateur de la République.

Alors ce soir, je dis à André qui est parti rejoindre son étoile en prenant le soin de nous laisser la charrue, que j’ai trouvé à Lille un homme passionné par sa ville à l’identique, un homme que j’ai décidé de suivre parce qu’il donne du sens au grand combat démocrate que nous continuons de mener.

Dans une ville qui concentre beaucoup de difficultés sociales, et je sais de quoi je parle comme conseiller général de Lomme, nous sommes véritablement devant une nouvelle frontière. Au-delà de cette nouvelle frontière s’étendent certes des domaines inexplorés mais aussi des problèmes non résolus ou des contradictions évidentes.

  • Frédéric Lambin a parlé d’indignation
  • Mohamed Abdelatif a parlé des plus faibles
  • Martine Pattou a parlé de plan pour l’habitat existant

Ensemble, avec Jacques Richir nous voulons explorer cette nouvelle frontière et c’est la raison pour laquelle Lille a trouvé dans cette campagne un candidat démocrate à la hauteur des enjeux, solide et expérimenté, qui porte les réponses nécessaires.

Mesdames, Messieurs, Chers Amis, je vous demande d’accueillir chaleureusement Jacques Richir, candidat démocrate à la mairie de Lille.