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01/01/2010

EN 2010, tournons le dos aux étiquettes !

 

etiquette-personnalisee-cadeau.jpgJe m’intéresse aux marques et je sais combien elles structurent notre monde. On s’étonne tous les uns après les autres de l’échec du sommet de Copenhague mais les étiquettes productrices de CO2 sont partout dans nos rayons de basse consommation. Des élections approchent : chacun sort son étiquette, censée être le meilleur rempart contre l’étiquette du voisin. La pieuvre des étiquettes étend ses tentacules. Au lieu de rassembler, elle divise. Au lieu de satisfaire, elle en rajoute toujours dans une forme d’insatisfaction permanente. Il faut être toujours plus quelque chose, toujours plus à la mode, à la page, au rendez-vous. Cela créé des frustrations, des laissés pour compte des étiquettes, des exclus comme on dit. Nous sommes les 1er janvier, chacun se souhaite des bons vœux et c’est bien normal. En 2010, je rêve un peu, je souhaite que le monde lâche un peu les étiquettes pour mieux découvrir la vraie richesse humaine. Je pense que le bonheur quotidien est pour le coup à ce prix !

06/12/2009

Arras 2009

arras2009.jpgDe retour d'Arras, il faut bien avouer que si les temps sont durs, ils sont prometteurs. J'ai apprécié que François Bayrou puisse rappeler que l'humanisme est incontestablement le chaînon manquant de la vie politique française. Sur cette base là, tout est permis.

Pour retrouver les grands moments de ce congrès historique http://www.mouvementdemocrate.fr/

Le petit livre orange

 

18/11/2009

Appel aux élus métropolitains chargés de la démocratie participative

Copie de la lettre envoyée ce jour à une paire d'élus métropolitains en charge de la démocratie participative.

Chère Collègue, Cher Collègue,

 Cette lettre s’adresse à toutes celles et ceux qui ont en charge la démocratie participative dans leur commune et que j’ai pu recenser sur la base d’articles de presse. Elle résulte d’un regard personnel sur ma mission d’élu en charge de la démocratie participative, dans la mesure où celle-ci me tient profondément à cœur.

 La première chose qui saute aux yeux après un premier tour d’horizon métropolitain, c’est que le terme de démocratie participative n’est pas exclusif. En fait, bien des expressions diverses recouvrent cette réalité : on parle d’adjoint chargé de la proximité avec la population, d’élu chargé des réunions publiques, de citoyenneté, de démocratie de proximité, d’adjoint en charge du conseil des enfants, du conseiller délégué à la concertation avec les habitants, etc…

 La seconde chose qui saute aux yeux, c’est que toutes les villes moyennes ou importantes de la métropole n’affichent pas toujours cette ambition dans les responsabilités communales. Ce qui ne veut pas dire que le sujet n’est pas traité. Mais incontestablement, on ne donne pas partout encore la même importance au sujet qui le mérite cependant.

 Dans tous les cas, celles et ceux qui en assument la charge par délégation de leur maire, savent que la mission que nous appellerons par commodité " démocratie participative " en ayant bien en tête l’ensemble des réalités qu’elle recouvre, reste difficile à mettre en œuvre : 

  • D’abord parce que par rapport à des politiques obligatoires, elle reste une politique volontariste ;
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  • Ensuite, parce que sa mise en place et sa réussite ne repose pas sur la somme des moyens financiers déployés ;
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  • Disons encore que c’est un champ d’innovation permanente dans un domaine où il n’y a pas de recette toute faite ;
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  • Enfin parce que si nous touchons aux raisons de vivre de nos concitoyens, nous devons souvent faire avec une forme d’impatience citoyenne couplée avec une méconnaissance des rouages de l’action publique locale.
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  • Il y a certainement encore bien d’autres raisons qui expliquent la difficulté réelle de cette délégation.
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 La délégation est difficile à mettre en œuvre et des questions nombreuses se posent à nous. J’en ai recensé quelques-unes, là aussi en ayant conscience de ne pas être exhaustif :

  • Comment endiguer une forme de désaffection de nos concitoyens pour la chose publique ?
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  • Comment faire face à l’impatience citoyenne ?
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  • Comment utiliser les nouvelles technologies dans ce champ complexe. Comment faire ? Jusqu’où aller ?
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  • Dans la mesure où il ne s’agit pas seulement de donner la parole, mais de l’organiser, des méthodes de participation voire de management des citoyens sont peut-être nécessaires à appréhender. Sommes-nous prêts et formés à cela ?
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  • Le suffrage universel garantissant les pouvoirs de la Démocratie Représentative, comment l’articuler avec une Démocratie Participative dans une logique de service de l’intérêt général ?
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Ces questions mêlent des interrogations historiques avec des défis nouveaux. Je crois qu’il nous appartient d’essayer d’y répondre.

Aussi, il me semble que nous aurions quelque chose à gagner à échanger, au delà de la simple géographie de nos communes respectives. Je vois quelques avantages à court terme :

  • Recenser les expériences existantes ;
  • Se repérer les uns et les autres ; 
  • Echanger des idées ;
  • Partager des pratiques ;
  • Soulever des questionnements ;
  • Se motiver aussi.
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Je pense encore que nous pourrions envisager des perspectives. J’en ai quelques uns en tête que je liste sans niveau d’importance :

  • Mettre en place un site internet collaboratif ;
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  • Créer une association des élus en charge de la démocratie participative ;
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  • Trouver des moyens de recherche en sciences humaines et sociales sur le sujet ;
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  • Initier des sujets de recherche appliquée ;
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  • Inciter d’autres communes à déployer des démarches de démocratie participative ;
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  • Sensibiliser plus largement nos concitoyens à l’importance que nous donnons à cette politique ;
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Voilà pour cette lettre. Après plus d’une année en charge de cette responsabilité nouvelle, je voulais échanger avec vous. Si nous voulions très rapidement nous rencontrer, je crois que ce serait assez facile.

Je crois profondément que c’est aujourd’hui utile et nécessaire, au regard des points que j’ai à cœur et que j’ai essayé de synthétiser ici.

Dans l’attente de vos premières réactions, veuillez agréer, Chère Collègue, Cher Collègue, l’expression de mes plus cordiales salutations.

 Denis Vinckier

14/11/2009

Lettre ouverte au député Huyghe

Lettre ouverte au Député Huyghe

Bien-être au travail : OK mais faut-il une loi ? Et si oui, laquelle ?

Je connais Sébastien Huyghe depuis assez longtemps pour me permettre de lui adresser cette lettre ouverte, dans la mesure où j’estime qu’il pose une bonne question sans être totalement sûr qu’il apporte la bonne réponse.

 

Une bonne question Monsieur le Député. Oui, la France, ses règles, son modèle et le rapport de nos concitoyens au travail posent question. Pierre Giorgini, aujourd’hui directeur général du groupe ISEN (école d’ingénieur) et ancien cadre du groupe France Telecom expliquait dans une récente tribune au journal la Croix daté du 28 septembre dernier que le monde économique change mais que corrélativement nous-mêmes clients, consommateurs, usagers, nous montrons du doigt le management des entreprises en sachant exiger réactivité, qualité de service, professionnalisme, etc…

 

Apportez-vous la bonne réponse Monsieur le Député ? Les parlementaires sont les premiers à regretter que des lois soient votées sans être appliquées souvent parce qu’elles n’ont pas obtenu les décrets pour leur bonne application. Dans le cas qui nous préoccupe, les dispositifs que vous avancez existent bien souvent dans les entreprises : les " lois Auroux " (qui datent certes) ont permis l’expression des salariés ; plus récemment a été mis le en place le dispositif de Gestion Prévisionnelles des Emplois et des Compétences pour accompagner les salariés dans leur évolution professionnelle ; vous avez voté en ce qui vous concerne le Plan Seniors. Tout cela sans compter avec les démarches qualité qui sont un plus pour les entreprises qui se donnent la peine de les mettre en place dans l’optique qui est celle que vous soulevez : le bien-être des collaborateurs dans une logique d’amélioration continue.

 

Que faut-il faire donc faire Monsieur le Député puisque la direction est bonne ? S’il y a une loi à voter, elle serait différente de celle que vous suggérez. La loi nécessaire, de mon point de vue, consisterait à donner quelques moyens substantiels à des centres de recherche qui travailleraient sur des indicateurs du type bien-être au travail. Je pense que l’enjeu est là à l’instar de ce que la Région Nord-Pas de Calais a pu et su développer avec un laboratoire de Lille 1 sur l’Indicateur de Développement Humain (IDH). Il me semble qu’il s’agit là d’un partenariat innovant qui a su prendre à bras le corps la question de la souffrance de notre population avec un objectif clair de construction d’un indicateur de mesure hors du champ traditionnel de la statistique classique. En cela, je crois que cette initiative n’a pas été assez saluée jusqu’à présent.

 

Car, et j’en termine avec cette lettre ouverte au débat, en vous remerciant d’avoir ouvert ce débat publiquement, les indicateurs de bien-être au travail dans les entreprises ou plus généralement de bien-être de notre population, sont des outils précieux d’aide à la décision dans le champ de l’action, qu’elle soit privée ou publique. En ayant à l’esprit que si nous mettons en place de tels outils, nous ne le faisons pas pour mieux valoriser la société de consommation. Au contraire, je partage avec Patrick Viveret, philosophe, cette conviction que la société de consommation a développé des travers et que c’est probablement " la frugalité, la sobriété et l’acceptation des limites qui peuvent permettre de répondre également au mal-être et de la transformer en espérance positive ".

 

Bonne réception.

 

Denis Vinckier

Ancien Gonseiller Général

Et toujours en veille quand il s’agit de l’essentiel.

12/10/2009

On m'annonce la sortie d'un livre sur André Diligent

André pensif.JPGBonjour, on m'annonce la sortie d'un livre sur André Diligent. L'auteure présente les meilleures références, la maison d'édition également. Je n'ai pas lu l'ouvrage mais nul doute qu'il constituera un bon jalon pour redécouvrir la vie de cet homme politique dont je crois, nous n'avons pas fini de parler dans la mesure où il était incontestablement visionnaire et quelque part prophète en son pays, Roubaix.

Bon de commande livre André Diligent.pdf