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20/03/2008

Jules Lemire, Etienne Borne, ...

2061911234.jpgJe reparlerai de Jules Lemire mais c'est aussi le moment de relire Etienne Borne. à relire

Installation du nouveau conseil général

2111789472.jpgVoilà, c'est officiellement à partir de ce jour que je ne suis plus conseiller général du canton de Lomme. En effet, c'est à 14h que sera installée officiellement la nouvelle assemblée départementale. A suivre sur le site du conseil général www.cg59.fr . Pour le reste, j'ai noté avec satisfaction que mon successeur était d'accord avec ma proposition de créer un conseil cantonal de concertation. La notion de démocratie participative est importante a t-il ajouté. Bon ce n'est pas moi qui m'en plaidrait même si j'ai conscience des montagnes à renverser ! Allez bonne installation Roger Vicot.

07/03/2008

Petit mot à Roger Vicot

Roger, jusqu'à présent, je n'avais pas trouvé que tu avais particulièrement haussé le niveau de la campagne cantonale. Pas plus toi que les autres candidats d'ailleurs. Avec ton dernier tract intitulé "au delà des promesses, la réalité des votes de Denis Vinckier", tu as choisi, selon une méthode ancienne et contestable, de rabaisser un peu plus le niveau de tes propositions...puisque ta seule défense c'est l'attaque du conseiller général sortant démocrate. Je note simplement que j'aurais été le seul dans cette campagne à rectifier les propos honteux de l'UMP à l'égard des RMIstes. Tu n'as même pas pris la peine d'y répondre dans la clarté. Non, en bon soldat socialiste lorgnant la place, tu as préféré porter un coup à ton camarade démocrate, conseiller général sortant. Je le regrette sincèrement mais nos concitoyens mesureront avec ton tract que le conseiller général sortant n'est pas une simple machine à voter. A quoi bon voter pour quelqu'un dont on sait qu'il va voter pendant 6 années comme un seul homme ? Durant ces dernières années, il y a eu des années difficiles pour le département, pour nous élus centristes et tu le sais. Nous étions dans un groupe de droite en 2001, 2002, 2003 et 2004. Nous avons porté nos valeurs sociales et fin 2004, nous les avons revendiquées haut et fort dans un groupe centriste autonome. Si nous avons émis des votes contre ou des abstentions, c'est parce que nous avons porté des amendements et nos amendements n'ont pas été acceptés par la majorité socialiste...même si elle en eut parfois l'envie. Cela tu ne le dis pas. Nous avons essayé de construire une démarche constructive. Je le redis, nous ne sommes pas nous, démocrates, des machines à voter mais des hommes et des femmes capables d'amender, de regarder puis de voter. C'est parce que le contexte budgétaire est difficile encore davantage cette année, que nous avons eu le courage politique de soutenir la hausse de fiscalité. Jamais un socialiste n'aurait fait un tel geste politique. Cela tu omets de le signaler aussi. Ce n'est donc pas par calcul mais par solidarité avec l'exécutif que nous avons fait ce choix. J'aurais aimé que tu le reconnaisses mais cela était certainement trop difficile. Dans tous les cas, Roger, tu écris souvent de grandes tirades sur ton blog, tu philosophes (ce qui est très bien) mais rarement tu vises juste. J'espère que les électeurs, eux, viseront juste dimanche toute la journée. Bien à toi. Denis Vinckier

28/02/2008

Un extra-terrestre s'est invité dans la campagne

Cet article, ce matin, c'est à la fois une réaction, une interrogation, une transmission. Est-ce bien une anecdote ? De quoi s'agit ? Un candidat venant d'une tout autre planète a fait irruption dans la campagne communale à Lomme. Inutile de préciser qu'il ne respecte pas les règles élémentaires d'une campagne électorale moderne puisque qu'il s'autorise à coller sur des lieux et espaces publics. C'est non seulement interdit mais cela porte atteinte au cadre de vie. Voilà au moins un thème que le candidat Cattelin-Denu ne peut revendiquer. J'ai approché hier dans le cadre d'une séance de collage l'ersatz* de candidat. Ce candidat ne semble pas non plus parler le même langage que nous puisque que quand vous lui dites bonjour, il reste muet. Mais quand vous ne lui dites plus rien, il se met à émettre une petite musique bien personnelle du style de ce commentaire bien placé: "Qu'il est loin le temps béni où les colleurs d'affiches se frappaient dessus". J'avais emmené avec moi une militante pour coller. Inutile de préciser qu'elle en a tiré la même conclusion que moi: décidément, dans cette campagne, nous ne sommes plus à une surprise près... Tous les candidats sont prévenus: les extra-terrestres sont de retour ! Détail croustillant, l'extra-terrestre colle avec un arrosoir. Nous, c'est avec un seau. Mais on comprend pourquoi. Pour tenter de convaincre nos concitoyens, il déverse...des tonneaux d'argumentaires d'une autre époque. Il est arrivé chez nous, parait-il, pour libérer Lomme. Notre commune a été libérée en septembre 1944 et figure sur ma liste en dernière position un des acteurs de cette libération. Pour le reste, en 2008, nous aussi nous voulons libérer Lomme... d'extra-terrestres comme Monsieur Cattelin-Denu !

*En philosophie, un ersatz est un élément représentatif d'un tout non significatif de ce tout. Il s'agit d'une parcelle, d'un morceau, d'un détail, qui, considéré individuellement, représente l'ensemble de manière insignifiante, déformée par réduction ou simplification et faisant abstraction de la relativité du tout.

25/02/2008

Aujourd'hui les recettes, demain les dépenses

898639981.jpgAujourd'hui lundi, nous avons examiné les recettes du budget général pour 2008. Nous avons commencé l'examen des dépenses. La suite, demain matin avant le vote général du budget demain midi.

Intervention de Dominique Hallynck (à droite sur la photo), président de groupe, en notre nom.

Monsieur le Président, Mes chers collègues,

Cette année encore, Monsieur le Président, le volet recettes que vous nous présentez s’appuie sur une augmentation des taux. Le vice-président HAESEBROECK a longuement développé ce qui motive la nécessité de les augmenter à nouveau en 2008. Et vous avez renouvelé une fois encore, Monsieur le Président, le tour de passe-passe pour dissimuler une augmentation de 5,5% à une augmentation de 1,2 pour cent euros. Monsieur le Président, Monsieur le vice-président, assumez les décisions que vous prenez. Moi, je ne dis pas que vous mentez, Monsieur le Président. J’ai par ailleurs trop de respect pour votre fonction pour oser brandir devant vous une marionnette de Pinocchio… (Allusion à la marionnette brandie par le Président de groupe de droite Jean-René Lecerf). Mais, Monsieur le Président, peut-être vous arrive-t-il de faire vos courses ? Et lorsque dans votre caddie, vous mettez un litre de lait qui a augmenté de 20%, vous ne vous dîtes pas en passant à la caisse qu’il n’a finalement augmenté que de 5% au moment de l’addition totale parce que vous avez acheté en même temps des œufs, du sucre et du chocolat... Alors, oui, Monsieur le Président, nous entendons les arguments que vous nous présentez pour justifier une hausse de la fiscalité, mais nous sommes aussi convaincus qu’il faut assumer car ce que verrons les contribuables en bas de leur feuille d’impôt, dans la colonne département, c’est 5,5% soit l’augmentation du taux votée par notre collectivité.

Cette année encore, le groupe de droite, dans sa défense obstinée de l’action gouvernementale, a contesté les chiffres avancés rejetant l’entière responsabilité des dérives sur l’exécutif départemental.

Notre vision est différente et nous ne rentrerons pas dans cette bataille de chiffres. Car ce qui compte avant tout c’est la justesse des décisions que nous devons prendre.

Année après année, nous, élus démocrates, n’avons cessé de proposer, d’amender, de créer les conditions d’un débat constructif. La modification que vous avez apportée, Monsieur le Président, dans l’approche du Débat d’Orientations Budgétaires, nous a amenés à faire ces propositions dans ce cadre plutôt que sous forme d’amendements au cours de ce débat budgétaire et j’ai eu le plaisir par exemple de vous entendre reprendre, dans votre propos introductif, du bilan carbone que nous réclamons depuis plusieurs années.

Concernant le volet recettes du Budget 2008, nous avions défendu au moment de ce Débat d’Orientations budgétaires, une approche réaliste. Nous prenons acte de la fin du contrat de croissance. Nous prenons acte de la charge supplémentaire liée à l’APA, au RMI, au SDIS et au Fonds de Solidarité Logement.

Nous avons conscience aussi que l’impôt départemental, lorsqu’il est utilisé pour financer des dispositifs tels que le FDAN ou le FDST, c’est aussi un impôt de solidarité vers les communes qui en ont le plus besoin. Combien des maires du Nord qui se représentent aujourd’hui pourraient faire valoir des bilans avec absence de hausse de fiscalité s’ils n’avaient pu compter sur les aides départementales ?

C’est pourquoi, Monsieur le Président, sans enthousiasme, parce que la hausse de fiscalité n’apportera pas de nouveaux services, mais avec responsabilité, parce qu’elle est nécessaire pour poursuivre nos missions, nous voterons le volet recettes du budget 2008.

Je vous remercie.